Escales en Méditerranée
BALEARES
Port Mahon (Minorque)
Nous avons beaucoup apprécié le mouillage à Port Mahon. Tout d'abord, la traversée ayant été houleuse, nous avons beaucoup apprécié le calme que nous y trouvions. Quelle que soit l'heure de la journée, le plan d'eau reste totalement calme. Quelques bateaux remontent ou descendent le chenal mais à vitesse raisonnable et les mouvements ne sont de ce fait jamais dérangeants. Port Mahon offre un abri de tous les vents.
Nous avons pu mouiller près d'une zone de corps-morts dans la Cala Llonga (mouillage matérialisé par l'ancre ci-dessus). A notre arrivée, toutes les bouées étaient occupées. D'autres navigateurs ont eu moins de chance car il leur été demandé de prendre une bouée afin de pouvoir encaisser sa location ou d'aller au port. Un sou est un sou et nous sommes les touristes plein de sous !! Il reste alors à mouiller dans l'anse qui se situe à droite dès l'entrée de l'abri de Port Mahon. C'est aussi un endroit très agréable, mais vite encombré car les fonds remontent assez rapidement dès que l'on s'approche de la plage. De plus, le trajet jusqu'au port s'en trouve allongé.
Au port, il est possible de laisser son annexe amarrée sans problème. Nous n'avons ressenti aucune insécurité. Si vous recherchez un cybercafé, il s'en trouve un sur la route menant au centre de Port Mahon. Par nos amis de Loungta, nous avons appris que le Club Nautique Maritimo proposait le Wifi. Par contre, sur l'ensemble du personnel consulté, une seule personne était au courant ! Jusqu'à présent, la connexion est gratuite. Nous nous sommes installés au restaurant à côté pour relever notre courrier, consulter la météo... pendant que les filles dégustaient des moules au goûter ! Le Club nautique propose également des douches, la laverie. Au bout de la rue, vous avez un petit commerce où vous trouverez une très bonne baguette et quelques vivres pour le ravitaillement. Au marché (tout près de l'église), se trouve un "Spar" en sous-sol.
Porto Colom (Majorque)
Notre guide nous indiquait ce port comme proposant un grand espace pour mouiller. Malheureusement, comme partout ailleurs, les corps-morts ont envahi l'espace le mieux protégé des vents dominants, nous laissant à nous, pauvres voyageurs de passage, les mouillages moins sécurisés. Nous avons donc opté pour la partie Est de la baie où nous avons mouillé sur un fond de vase et d'algues de très mauvaise tenue. Il est important de mouiller long afin de soulager l'ancre qui s'accroche comme elle peut à la mauvaise vase. Les vents de 25 noeuds ont tôt fait de faire déraper les voiliers trop confiants, ayant mouillé comme sur du sable à Porquerolles : 3 fois le fond, soit 12 m ! La prudence indique un minimum de 20 m et la sagesse 30. Nous sommes sages ! Vous trouverez au port une ligne de bus vous menant chaque jour jusqu'à Palma pour 5 € par personne. Ce peut être utile pour recevoir ou renvoyer de la famille ou amis sans avoir besoin de naviguer jusque-là. Le port est petit et offre donc peu de possibilité de ravitaillement. En dehors de petits magasins, vous ne trouverez pas de supermarché achalandé. Nous avons testé le pain de la "panaderia"... bof ! Nous avons préféré poursuivre l'expérience en réalisant notre propre pain à bord.
ESPAGNE
Dès votre arrivée au port, un marinero vous accueille et vous indique votre place en fonction de votre longueur de bateau. Il vous aidera à vous amarrer et vous indiquera la marche à suivre pour vous enregistrer. Rendez-vous à la capitainerie où l'accueil sera tout aussi agréable. Contre une caution de 10 €, vous pouvez avoir les clés des douches. Au même endroit, se trouve la machine à laver dont les jetons sont à acheter à la capitainerie : 5 € la machinée. Quant aux douches, elles sont tout simplement somptueuses, géantes, propres, avec eau chaude. Un vrai luxe !
Lors de notre passage en août 2006, la marina n'était pas équipée de Wifi. Nous leur avons demandé où se situait le cybercafé le plus proche ; ils ont immédiatement imprimé un plan de la ville afin de mieux nous orienter. Il suffit de s'engager dans la Calle Major et de tourner à gauche dans la première rue : il se trouve juste au fond à gauche, proche de l'entrée de l'arsenal en définitive. Vous y trouverez des PC mais aussi des câbles Ethernet et le Wifi si vous souhaitez utiliser votre propre ordinateur.
A Carthagène, un Carrefour est installé non loin de l'hôpital et un Lidl proche de la gare. Mais aussi un Mercadona, supermarché qui a notre faveur.
Chez Carrefour, nous avons trouvé les cassettes audio C60 indispensables pour enregistrer les évaluations pour le CNED. Déambuler dans les rues de Carthagène est très agréable. Toutes les personnes que nous avons rencontrées par la suite et ayant fait escale dans ce port ont toutes apprécié la ville et son ambiance.
Pour effectuer le plein de gazole, vous devrez vous rendre au port de pêche. Vous trouverez également plusieurs shipchandlers, dont un à deux pas de la marina. Nous leur avons fait commander un convertisseur qui est arrivé dans les délais prévu : 2 jours.
Les prix ici sont européens. Ce ne sera pas encore ici que vous ferez des affaires. Mais l'escale vaut vraiment le détour tant la ville est agréable.
Lorsqu'on arrive au port, le ponton d'accueil se trouve sur notre bâbord. Nous nous sommes amarrés au quai et nous sommes présentés au bureau d'accueil. Là, nous avons trouvé un accueil digne de ce nom. La personne qui reçoit les navigateurs parle l'espagnol, l'anglais, le français, l'allemand, l'italien et bien sûr le japonais (ses origines) ; peut-être parle-t-il encore d'autres langues ?
Les formalités sont simples : vous produisez les papiers du bateau, l'assurance et le passeport de chaque passager. Il vous propose l'adaptateur pour la prise électrique (qui est particulière) et la clé des douches. En échange, vous déposez une caution de 50 € ou vous laissez un des passeports.
Il est possible d'avoir le Wifi à bord, que vous pouvez prendre dès votre arrivée (5 € pour une heure ; 12 € la journée ; 20 € la semaine ; 29 € les deux semaines et 45 € le mois).
Les formalités accomplies, le marinero nus indique notre place en fonction de nos besoins (par exemple près de la zone technique si nous avons besoin de consulter le mécano). Sur le plan qui est remis, la place est vite repérée et dès que le bateau approche, un marinero arrivé là plus rapidement grâce à son scooter, attend les amarres. Nous vous le disions, un accueil digne de ce nom !
Du côté des commodités, l'électricité et le Wifi ont parfaitement fonctionné ; l'eau est accessible à tous les pontons. Du côté des douches, venant de Carthagène où elles étaient luxueuses, nous avons préféré nous abstenir et les prendre à bord, tant la vétusté était avancée. On ne peut pas tout avoir !
Le prix de la marina était pour un bateau de moins de 12 m de 24 €par jour (TVA, eau et électricité comprises).
A Almerimar, on trouve l'essentiel : Mercadona pour les courses, papeleria où vous pouvez faire peser et poster votre courrier, restaurants, mécaniciens, laverie… Mais pour ce qui est des visites, il n'y a rien à voir : c'est un port construit de toutes pièces au milieu d'un no man's land. Inutile de chausser vos chaussures de marches !
La plage juste à côté n'est pas particulièrement jolie, mais vous pouvez vous baigner ce qui n'est pas négligeable lorsque l'on voyage avec des enfants.